NATURES MORTES
Nous habitons une maison de plus de 150 ans. Je place un bécher sur le piano et j'y place des soupirs-de-bébé séchés, ceux qui étaient dans un des bouquets qui ornaient la dépouille de ma mère.
Quelque temps après, il me vient l'idée de faire de ce décor, une nature morte.
Trop accadémique, selon un expert en art.
Toile inspirée d'une sculpture à l'Hôtel de glace, près de Québec.
Je l'ai réalisée à l'École des Arts de Lévis avec la palette opaque.
Cette huile a été réalisée pendant un cours de peinture à l'Université Laval à partir d'une photo prise lord d'un symposium de peinture à St-Léon-de-Standon.
Ce que je retiens d'intéressant de ce moment, c'est que je suis demeurée sur place après 17 heures jusqu'à ce que le coq chante. Il s'est d'abord trémoussé sur la poutre, et j'attendais accroupie sur le ganoué que Monsieur daigne chanter; puis, enfin, «Cocorico!» à gorge déployée. Ça valait la peine de patienter, comme vous pouvez le constater.
Oeuvre réalisée sur Isorel en 2006.
Toile réalisée à partir d'une composition comprenant en majorité des pots transparents et d'autres de confiture; j'ai surtout travaillé les ombres.
J'ai peint cette nature morte pendant des cours à l'Université Laval, Québec, 2006.
Toile ayant l'apparence d'un monochrome.
Elle représente l'entrée principale de la maison patrimoniale que j'habitais, avant les rénovations. Composition visant à mettre en valeur l'architecture.